CR 10 Km de Grenoble 2013
Publié le 7 Septembre 2013
Le réveil pique à 6h30 après une nuit courte ; petit déjeuner en émergeant... le temps file à une vitesse incroyable. Côté tenue, l'habituel short/tee-shirt. J'ai acheté de nouvelles baskets mais je décide de mettre les anciennes que je connais mieux (on ne sait jamais). Petit check de la météo de la matinée.
Arrivée à 8h30 une heure avant le départ pour rejoindre mon oncle Marc qui court aussi. Je fais la queue pour le retrait de mon (premier, hiii) dossard et on me donne un sac avec la puce à placer sur la basket, un tee-shirt souvenir (S ? non L ! dommage...), le calendrier 2013 des courses en Isère, quelques prospectus et un stylo.
Je me sens un peu fébrile, c'est laborieux, j'ai du mal à mettre le dossard avec les épingles à nourrice. Je suis une boule de nerfs !
Petit échauffement à deux jusqu'au stade des Alpes sous une pluie battante et retour pour la ligne de départ. Certains le font avec l'animation à l'anneau de vitesse, d'autres courent dans le parc Paul Mistral. Beaucoup de tee-shirt roses pâles pour les participantes de la Grenobloise (5 Km).
Dans la foule de coureurs, des gens de tous âges, tous gabarits, certains assez lookés c'est marrant, avec ou sans mp3, des montres cardio / garmin au poignet (souvent chez les mecs), et même la gopro vissée sur la tête !
DÉPART : Environ 10 minutes après l'heure prévue. Pas de SAS ni de meneur d'allure, tout le monde est agglutiné. La pluie se calme, il faut zigzaguer pour éviter les grosses flaques, ça piétine un peu.
KM1 : J’aperçois un prof de gym en vélo au bord de la route (croisé au collège ? lycée ?)
KM2 : "Pourquoi est-ce que je me suis inscrite ? Qu'est-ce que je fais là !?"
KM3 : Je me rends compte que je m'ennuie un peu malgré le lecteur mp3... Je délire en solo pour passer le temps sur le reste de la course (je ne suis pas folle vous savez)
KM5 : Allez c'est déjà la moitié... je me rends compte que mon rythme est régulier et plus "rapide" que prévu.
RAVITO : Carnage ! des écorces d'oranges jonchent le sol, idem pour les gobelets d'eau vidés (ne pas se casser la gueule...) j'ai prévu le coup avec mes petites gourdes d'eau donc le ravito ce sera pour une autre fois.
KM7 : dur dur, coup de mou, je ralentis un peu, j'attends que ça passe
KM8 : ça va mieux, je reprends mon rythme
KM9 : J’accélère sans savoir pourquoi (la joie sûrement, grosse connerie) et le cardio ne suit pas vraiment
A 200m du stade des Alpes j'aperçois mon oncle Marc (qui, lui, a déjà fini sa course en 48 minutes) j'hurle son nom, ce qui n'améliore pas mon souffle (!) je papote avec lui (!) puis je décide d'arrêter la tchatche (je suis longue à la détente hein), il m'accompagne frais comme un gardon.
Dernière ligne droite, j’aperçois l'arche blanche de l'arrivée ! Dix mètres avant la ligne finale, je vois les proches qui sont venus m'encourager ! ça fait plaisir... Re-boostée, j’accélère et voilà... c'est TERMINE !
Le + :
- Aucun problème de douleur (pieds, genoux, intestinal ou autre)
- Temps respectable pour une débutante ! (je pensais réellement faire ça "tranquillou" no-stress en 1h20, étant plutôt habituée aux petites distances sans se presser).
- Les proches venus me soutenir
- Les gens qui encouragent les coureurs
- La bonne ambiance
- L'émotion à l'arrivée
- La météo fraîche
Le - :
- On peut s'ennuyer un peu (j'ai même fait des photos avec le téléphone : trop floues !)
- Quelques crampes de faim malgré le petit-déjeuner (après la course heureusement)
- Le tee-shirt offert à la mauvaise taille (même si je ne suis pas venue pour ça)
- Le ravito m'a un peu surprise, j'imaginais probablement autre chose (ou je n'ai pas l'habitude... bref)
- Un orteil complètement noir BRRR ! (glamour... panique irrationnelle, j'ai peur qu'il tombe !)
La suite :
Repos pour quelques jours. J'ai déjà hâte d'aller à celui d'Annecy dans 12 jours :-)